Les recettes touristiques et les transferts des TRE continuent de battre les records en atteignant pour la première fois 40,2% des réserves en devises après avoir culminé à 10,7 milliards de dinars au terme de la premier décade du mois de septembre courant contre 8,8 milliards de dinars une année auparavant.
Les réserves en devises ont culminé à 26601,9 millions de dinars (MD) soit l’équivalent de 117 jours d’importations en hausse de 2799,3 millions de dinars et ce, selon les indicateurs monétaires et financiers publiés par la Banque Centrale de Tunisie aujourd’hui vendredi 15 septembre 2023.
Cette situation a été, dans une large mesure, à l’origine de la poursuite de la contraction du déficit courant qui s’est établi à -2.814 MD (ou -1,8% du PIB), à fin juillet 2023, contre -7.793 MD (ou -5,4% du PIB) une année auparavant et ce, parallèlement à la baisse du déficit commercial de 4719 MD à fin août écoulé.
Secteur extérieur : Indicateurs au vert
Les recettes touristiques ont culminé à 5391,2 MD au 10 septembre courant contre 3700,8 MD à la même date de l’année précédente enregistrant ainsi une amélioration remarquable de 1690,4 MD. Les transferts de TRE ont évolué sur la période de 5061,8 MD à 5308,0 MD ce qui correspond à une appréciation de 246,2 MD.
En même temps, le service de la dette extérieure s’est situé au titre de la premiere décade du mois en cours à 6653,1 MD.
Le dinar s’apprécie face au dollar
La valeur de la monnaie nationale s’est améliorée de 2,01%, selon les indicateurs de la BCT, par rapport au billet vert qui vaut actuellement 3,14 dinars.
D’un autre côté, les chiffres de l’institut d’émission, révèlent que le taux du marché monétaire se situe à 8% alors que le volume global de refinancement est évalué à 14871,1 MD. L’encours de l’opération de l’Open Market est estimé quant à lui à 6506,1 MD.
Il est à noter que les recettes provenant du secteur touristique et des transferts de la diaspora n’ont cessé de se consolider ce qui a permis d’alléger le déficit courant du pays et ce, en dépit du creusement de la balance énergétique et de la pression due à l’importation des denrées alimentaires de base en raison des défis posés par la conjoncture internationale.
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