Quand on disait que les fêtes du Premier ministre britannique, Boris Johnson, en plein confinement allaient finir par l’emporter. On n’y est peut-être pas encore mais ça en prend le chemin. 5 membres du cercle de Johnson ont quitté le navire, le dernier n’est autre qu’Elena Norozanski, conseillère spéciale de Downing Street pour les femmes et l’égalité des chances, rapporte la BBC ce vendredi 4 février. Ça sent le roussi pour le Premier ministre qui n’a ému personne avec ses excuses publiques devant les parlementaires…
La prochaine étape pourrait être une motion de censure en bonne et due forme contre le Premier ministre. Et si sa cote de confiance au sein du camp conservateur continue de s’effriter de la sorte, l’opposition pourrait dénicher les députés qui lui manquent pour faire tomber Johnson…
Munira Mirza, sa cheffe politique depuis un moment, a été la première hier jeudi en l’accusant de comportement “calomnieux” pour nuire à Keir Starmer, patron de l’opposition parlementaire, indique The Guardian. Trois autres collaborateurs, et non des moindres, ont embrayé en rendant leurs tabliers suite aux déflagrations du “partygate“…
Munira Mirza a été ulcérée par les discours “trompeurs” de Johnson, qui n’a pas hésité à accuser Keir Starmer d’avoir absous le pédophile Jimmy Savile quand il pilotait le parquet britannique, une affaire montée de toutes pièces par les complotistes de l’extrême-droite. Mirza ne pardonnera jamais au Premier ministre d’être descendu aussi bas…
“Cette affirmation n’avait aucun fondement juste ou raisonnable. Il ne s’agissait pas de la coupe habituelle de la politique ; il s’agissait d’une référence inappropriée et partisane à un cas horrible d’abus sexuel sur enfant“, précise-t-elle dans sa lettre de démission rapporte BFM TV…
Pour Dominic Cummings, ancien conseiller de Johnson, la sortie de Munira Mirza est “un signal sans équivoque que le bunker s’effondre et que ce Premier ministre est fini“. Il a même appelé les autres ministres à avoir le “courage moral” de choisir le camp de la dignité et de partir…
D’après la BBC 17 élus de la majorité ont officiellement demandé la tête de Johnson, il en faudra 54 pour organiser un vote de défiance à la Chambre. Au train où vont les choses ça pourrait être l’affaire de quelques semaines, voire quelques jours…
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