D’une même voix les syndicats de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle, tous affiliés à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), disent “Niet” à la mise sur pied d’un Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement sans que Lassaad Yaacoubi et compagnie aient leur mot à dire. Les syndicats insistent pour être associés de bout en bout à cette affaire à laquelle le chef de l’Etat tient beaucoup…
Les protestataires exigent la participation effective de l’UGTT à la définition des grandes orientations et des mécanismes d’action de cette instance.
Mais on sait que si le président de la République n’a pas associé la centrale syndicale au programme de réformes que le gouvernement a posé sur la table du FMI, malgré l’insistance jusqu’au bout de Noureddine Taboubi, ce n’est pas sur le dossier de l’Education et de l’Enseignement supérieur qu’il le fera.
Enfin les syndicats s’en sont pris à la Consultation électronique pour impulser la réforme de l’enseignement et de l’éducation, un processus qu’ils jugent hâtif. Mais là aussi ils ont des trains de retard, comme d’ailleurs sur le pacte qui sera scellé avec le FMI. Sale temps pour l’UGTT…
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