L’expert en relations internationales et ancien diplomate Abdallah Abidi a commenté l’affaire de l’expulsion de Esther Lynch, secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats
Dans une déclaration faite à Tunisie Numérique, Abidi a estimé que le processus est acceptable diplomatiquement, et certains pays peuvent annoncer une ou des personnes indésirables comme les ambassadeurs ou les membres d’une ambassade, si leurs intérêts sont affectés.
Il a, en outre, ajouté que l’État est désormais tenu au niveau du ministère de l’Intérieur et du ministère des Affaires étrangères de justifier les raisons de l’expulsion de cette responsable syndicale.
Par ailleurs, l’ancien diplomate a souligné que la souveraineté des États est sacrée et que le régime doit justifier pourquoi il a pris cette mesure auprès de ses partenaires étrangers.
Et d’assurer que tous les syndicats de divers pays ne sont pas en harmonie avec leurs réglementations, et que les systèmes européens ne défendent pas dans tous les cas, et si un responsable syndical viole la loi en Tunisie, cela signifie que la Tunisie a le droit d’expulser.
Rappelons que le président tunisien, Kaïs Saïed, a ordonné, samedi 18 février, l’expulsion de la plus haute responsable syndicale de l’Union européenne pour des déclarations qualifiées par Tunis d'”ingérence flagrante”.
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