Le 25 juillet, Kais Saied a annoncé l’activation de l’article 80 de la constitution et certaines mesures exceptionnelles ont été prises notamment la suspension des travaux du Parlement et la levée de l’immunité parlementaire à tous les députés.
Cette décision qui n’a laissé personne indifférent sur le plan national a également suscité des réactions au niveau international.
- Le secrétaire général de la Ligue arabe Ahmed Aboul Gheit a fait part, lors d’un appel téléphonique avec son homologue tunisien Othman Jarandi, du «soutien total (de l’organisation) au peuple tunisien».
- Allemagne: La porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères, Maria Adebahr a déclaré que les décisions du Président de la République, Kais Saied ne constituent pas une suspension de la constitution, mais plutôt une “suspension momentanée” des travaux du parlement.
- L’Union européenne a appelé au « respect de la Constitution, des institutions et de l’Etat de droit» et à «éviter le recours à la violence».
- La France : La porte-parole des Affaires étrangères a appelé au « respect de l’État de droit et le retour, dans les meilleurs délais, à un fonctionnement normal des institutions, qui doivent pouvoir se concentrer sur la réponse à la crise sanitaire, économique et sociale»
- La Turquie : Le porte-parole du président turc Recep Tayyip Erdogan a rejeté « la suspension du processus démocratique et le mépris du désir de démocratie du peuple».
- Les États-Unis: La Maison-Blanche a appelé au respect des « principes démocratiques », se disant « préoccupée » par la crise. De son côté, le secrétaire d’Etat Antony Blinken a téléphoné lundi à Kais Saied et l’a appelé à « garder le dialogue ouvert avec tous les acteurs politiques et le peuple tunisien ».
- La Russie : Le porte-parole du Kremlin a espéré que «rien ne menacera la stabilité et la sécurité des citoyens» en Tunisie, précisant que le gouvernement russe «suivait» la situation.
- Le Qatar: Le ministère des Affaires étrangères a appelé à «faire prévaloir la voix de la sagesse et à éviter toute escalade», disant également espérer que «la voie du dialogue sera adoptée pour sortir de cette crise».
- L’Arabie saoudite: Le ministre des Affaires étrangères Fayçal ben Farhan s’est entretenu avec son homologue tunisien, et a insisté sur l’attachement du royaume à la sécurité de la Tunisie.
- La Jordanie: Le chef de la diplomatie Ayman Safadi a déclaré « espérer que les frères tunisiens dépasseront cette situation difficile en préservant la stabilité du pays et en protégeant leurs acquis ».
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