Le journal britannique « The Guardian » a annoncé, hier, lundi 29 janvier 2024, que des dizaines d’employés du gouvernement américain ont décidé d’entamer une grève de la faim pour dénoncer la politique menée par le président américain Joe Biden en faveur de l’occupation israélienne et attirer l’attention sur la situation désastreuse que connaissent les habitants de la bande de Gaza en raison de l’agression israélienne en cours.
Selon le journal, la grève sera menée par un groupe se faisant appeler « Fédéralistes unis pour la paix » et composé de dizaines d’employés du gouvernement américain.
Le journal a cité une déclaration des représentants du groupe dans laquelle ils ont confirmé que la principale raison derrière cette mesure est leur condamnation et leur rejet catégorique du recours par l’occupation israélienne à affamer les habitants de Gaza comme arme contre les civils, en raison de son empêchement continu de la nourriture et de l’aide humanitaire d’entrer dans la bande de Gaza.
Elle a révélé que les salariés américains du groupe prendraient un certain nombre d’initiatives symboliques pour exprimer leur protestation, comme le port de vêtements noirs, le keffieh ou d’autres signes et symboles exprimant leur solidarité avec les Palestiniens.
Il est à noter que cette grève est la première du genre entreprise par ce groupe d’employés du gouvernement, puisqu’ils avaient déjà entrepris un geste similaire le mardi 16 janvier 2024, une décision qui avait suscité l’ire de plusieurs hommes politiques américains qui ont déclaré qu’il s’agissait d’une « rébellion » contre l’administration américaine.
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