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Des nouvelles de Abir Moussi : Elles ne sont pas bonnes…

Des nouvelles de Abir Moussi : Elles ne sont pas bonnes…

Le Comité de défense de la présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, a invité la presse ce mercredi 25 octobre pour lui communiquer les derniers développements du dossier. Il a déclaré que l’incarcération de Mme Moussi est abusive et transgresse les conventions et traités internationaux, notamment la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées.

Il a accusé le juge d’instruction de se soumettre aux directives du ministère public vu qu’il “exécute immédiatement les requêtes du Parquet et balaye les demandes du Comité de défense, une violation flagrante de l’article 50 du Code de procédure pénale“, ont affirmé les avocats de la cheffe de file des Destouriens libres.

Ils ont dit par ailleurs que les procédures de placement en détention ne sont pas conformes au décret-loi régissant la profession d’avocat. Ils ont rappelé que la détenue est avocate et qu’à ce titre la section régionale des avocats doit automatiquement être informée en cas de déclenchement d’une enquête avant même que le procureur de la République près la Cour d’appel soit saisi.

Toujours d’après le Comité le juge d’instruction a rejeté l’audition des 50 témoins qui étaient sur place de même que l’exploitation des enregistrements des caméras de surveillance.

Rappelons que Mme Moussi est derrière les barreaux depuis le 3 octobre 2023, elle avait été cueillie par un imposant déploiement policier devant le palais présidentiel de Carthage. Son Comité de défense et ses soutiens arguent qu’elle a fait le déplacement juste pour déposer un recours au bureau d’ordre central en vue d’une contestation au Tribunal administratif des décrets encadrant les élections locales…

Mais les autorités voient les choses autrement : “attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement, incitation à l’affrontement armé, trouble à l’ordre public, traitement de données personnelles sans l’autorisation de leurs titulaires et entrave à la liberté de travail“. Des charges qui pèsent lourd et pour lesquelles le pire cauchemar des Frères musulmans risque très gros, jusqu’à la peine capitale selon son avocat Naoufel Bouden…

C’est ce qui explique le mandat de dépôt du 5 octobre 2023 et les autres tuiles qui sont tombées sur le PDL.

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