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France : Même New York Times fait de Gabriel Attal le successeur de Macron…

France : Même New York Times fait de Gabriel Attal le successeur de Macron…

Rarement une nomination dans le chaudron de Matignon aura passionné autant, en France et à l’étranger. C’est sans doute du à la jeunesse (34 ans) du nouveau Premier ministre Gabriel Attal, à son ascension éclair, à sa popularité et aux similitudes avec celui qui l’a fait, le chef de l’Etat, Emmanuel Macron…

Ce mercredi 10 janvier les médias internationaux se sont beaucoup intéressés au «baby Macron», comme l’ont écrit les journaux britanniques. Pour le quotidien conservateur allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung le Premier ministre est carrément «un clone de Macron». Le journal espagnol El Mundo décrit un Attal «à l’image» du chef de l’État (…), un des fidèles du président, avec un profil très similaire au sien : précoce et brillant, charismatique, très habile en communication et avec une carrière fulgurante».

«L’enfant prodige», comme l’a titré à la Une le grand quotidien espagnol El Pais, est l’attraction européenne du moment du fait de son statut de plus jeune Premier ministre de l’histoire de la 5e République française. «Attal s’est immédiatement imposé en jouant la carte de l’autorité» souligne le journal italien Il Corriere della Sera, en citant l’interdiction de l’abaya à l’école

Puis il «a pris de nouvelles mesures contre le harcèlement, se disant lui-même victime au lycée, et a continué son combat pour refonder l’école – et se forger un profil d’éventuel nouveau Macron», dit-on de l’ex-ministre de l’Education.

Pour la presse internationale c’est tout vu : Gabriel Attal est en pole position pour succéder au président Macron. Le Premier ministre a complètement éclipsé le ministre préféré des Français, le «vétéran» Bruno Le Maire, à l’Economie et Gérald Darmanin, ministre  l’Intérieur, qui «n’a jamais caché ses ambitions», commente El Mundo. «Produit de l’élite française et avec un profil similaire à celui d’Emmanuel Macron, Attal est le favori des sondages pour lui succéder» en 2027, ose la correspondante du journal espagnol à Paris…

Le Maire et Darmanin, qui dit-on ont très mal réagi à l’annonce du sacre de «l’enfant prodige», apprécieront. Après ça il leur faudra encaisser la saillie du prestigieux journal américain New York Times : «Monsieur Macron avait 39 ans quand il a mis à mal l’univers politique français pour devenir le plus jeune président de l’histoire française. Monsieur Attal, allié loyal du président depuis qu’il a rejoint sa campagne en 2016, en aura 38 lors de la prochaine élection présidentielle d’avril 2027 et pourrait bien devenir présidentiable s’il réussit son passage à Matignon».

Enfin, tout cela à condition qu’il survive aux peaux de banane que lui glisseront ses collègues ministres qui seront maintenus dans le gouvernement par Macron. Aucun écart, aucune faite ne sera pardonné à celui dont le seul tort est d’avoir une précocité inégalée dans l’univers impitoyable de la politique. Le Premier ministre n’a pas intérêt à se louper face à tous ces couteaux planqués dans le dos.

S’il survit à ses ministres il lui restera le chemin de croix des réformes. Un proche du président a confié qu’il a choisi Attal pour “cramer son héritier car il ne veut pas d’héritier”. Ces ressorts psychologiques complexes remuent probablement Macron, mais ce qui est encore plus prégnant c’est son obsession pour les traces qu’il laissera dans les annales de l’Histoire. Et çà ça passe par les réformes douloureuses et décisives qu’il aura su imposer là tous les autres ont reculé. Il en a accompli certaines, beaucoup reste à faire…

C’est essentiellement ça le cap fixé à Gabriel Attal. Macron aussi, comme les ennemis tapis dans l’ombre, ne pardonnera rien. Conclusion : le Premier ministre a un sacré problème.

 

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