A la une

Importations : “L’impossible n’est plus dans notre lexique national”, Alger dicte sa loi, Tunis ne peut pas

Importations : “L’impossible n’est plus dans notre lexique national”, Alger dicte sa loi, Tunis ne peut pas

Les hydrocarbures ça remplit les coffres, surtout en ce moment, mais ça confère aussi une puissance diplomatique qui permet d’imposer sa politique au nom de l’intérêt national. L’Union européenne parviendra peut-être, in fine, à faire plier la Tunisie mais personne, dans l’état actuel des choses, n’a la capacité de dicter sa loi à l’Algérie, surtout quand Français et Américains courent derrière Alger pour son gaz et son pétrole. Par ailleurs le premier fournisseur de l’Algérie est la Chine et non l’Europe, un facteur qui change complètement la donne…

Dans le cadre du Forum de l’export, initié par le Conseil du renouveau économique algérien (CREA), le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane a dit ses vérités ce jeudi 20 octobre. Sous le sceau «la stratégie opérationnelle pour le développement des exportations», «la dynamique des réformes pour une Algérie exportatrice», «stratégie de développement des exportations» et «dynamique des réformes et cadre réglementaire», Benabderrahmane a multiplié les annonces…

D’abord une mise au point : «Nous ne sommes pas contre l’importation, mais nous voulons une importation qui complète les besoins de l’économie nationale (…). Nous sommes contre l’importation, qui a eu un impact négatif sur la monnaie et les capacités économiques du pays, et qui a presque poussé l’Algérie vers le marché international de la dette», a dit le Premier ministre, cité par Algérie 360°.

La diversification de l’économie nationale est sur la bonne voie, au point que le pays est en passe de se hisser à 7 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures d’ici la fin de cette année, a-t-il ajouté. Un bond spectaculaire vu que le 30 septembre dernier on en était à 5 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures…

«Certains considéraient comme impossible de franchir le seuil de 2 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures, et donc grâce à une volonté politique l’impossible n’est plus dans notre lexique national», a déclaré Benabderrahmane, avant de conclure par un objectif de 10 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures d’ici la fin de 2023.

 

 

Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!

Commentaires

Haut