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Le pétrole algérien a plus la cote que l’américain : JP Morgan prédit un drame pour les producteurs, le Graal pour les acheteurs

Le pétrole algérien a plus la cote que l’américain : JP Morgan prédit un drame pour les producteurs, le Graal pour les acheteurs

Le rêve – ce sont les pays producteurs qui en rêvent – du baril de pétrole à 100 dollars et même au-delà à la fin de 2023 et en 2024 on oublie. La dernière fois qu’on a pris le pouls des marchés mondiaux le baril frôlait les 96 dollars. La tonalité est toute autre sur les marchés mondiaux en ce moment. La volatilité et l’instabilité ont fait leur grand retour ces dernières semaines. Les prix du pétrole ont plongé drastiquement du fait de la conjonction de plusieurs facteurs. Mais ce qui plombe le plus la dynamique des cours du brut ce sont craintes sur la croissance économique mondiale et le gonflement des stocks américains…

Hier jeudi 23 novembre les prix du pétrole étaient encore très bas même s’ils sont remontés au-dessus du seuil symbolique de 80 dollars. Le baril de Brent, référence du pétrole algérien, est échangé à 81,19 USD et le brut américain West Texas Intermediate à 76,34 USD. Donc les cours actuels ont déjoué les prévisions antérieures : les prix du pétrole n’ont pas flambé. On dira encore que les experts se sont encore trompés, vaincus par la conjoncture mondiale.

Les difficultés de l’économie chinoise sont certes pour beaucoup dans cette morosité mondiale mais la zone euro est aussi engluée dans le tourbillon de la décroissance. En conséquence la banque américaine JP Morgan a révisé ses prévisions pour les prix du pétrole, pour les deux prochaines années. Le ténor mondial table sur un prix moyen du baril de Brent à 83 dollars en 2024 et 75 dollars en 2025…

Pour bâtir ces hypothèses que les investisseurs du monde guettent la banque s’est appuyée sur les orientations des analystes au sujet de la résistance de la demande de pétrole aux USA, la forte poussée de la demande sur les marchés émergents et la solidité des marchés européens. 

Pour cette année les experts de JP Morgan prédisent une hausse de la demande de 1,9 million de barils par jour (bpj), mais elle chute à 1,6 million de bpj en 2024, même si ça ne fera pas plonger les prix. Par contre les choses se gâtent en 2025. Les analystes de la banque américaine avancent le prix moyen de 75 dollars le baril.

Enfin sachez que ces prévisions sont basées sur les estimations des économies substantielles que générera la transition énergétique et le boom des ventes de voitures électriques qui provoquera un net repli de la demande de carburants.

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