La société marocaine n’en finit pas d’être tourmentée par ses liens très particuliers avec Israël. Le scandale est encore venu de l’enseigne américaine McDonald’s, ou plutôt de son partenariat avec la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) alors que la chaîne de restauration est accusée de nourrir gratuitement les soldats israéliens qui ont signé 30 878 morts à Gaza, et c’est loin d’être fini. Le copinage entre la FRMF et McDonald’s ne passe pas…
C’est l’effervescence dans les réseaux sociaux, exactement comme celle qui a conduit à une campagne de boycott massif des produits de First Rest International, le label marocain de McDonald. Les internautes ne décolèrent pas depuis qu’ils ont vu le logo de l’enseigne américaine sur la page officielle de la FRMF, en tant que partenaire, aux côtés de Dari – lui aussi accusé de faire du business avec Israël -, Pepsi, AtlantaSanad, etc.
McDonald’s Maroc a beau clamer qu’il n’a rien à voir avec Alonyal Limited, sa consoeur israélienne qui approvisionne Tsahal, rien n’y fait. Le sponsoring de la Fédération de football ravive les plaies des citoyens marocains. First Rest International plaide la bonne foi mais le fait est qu’une partie de ses bénéfices atterrit dans les caisses de la maison-mère, accusée de servir la cause de l’Etat hébreu. Les attaques et les appels au boycott repartent de plus belle sur la toile.
Certains n’ont pas hésité à poster sur X (ex-Twitter) que ce partenariat entre la FRMF et McDonald’s est «une trahison». D’autres internautes sont d’avis que la seule logique dans ce contrat est financière et que les deux parties n’ont pas les mêmes valeurs. Contacté par le journal marocain Hespress un membre de la FRMF s’est expliqué sur cette embarrassante affaire. Il a argué que la Fédération, qui a de grands rendez-vous internationaux tels que la CAN 2025 et le Mondial 2030, se doit de muscler sa préparation avec divers partenaires.
La même source a ajouté qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil et que cette collaboration avec McDonald’s est plus ancienne que les événements sanglants à Gaza qui ont conduit à la campagne de boycott. Il a ajouté qu’il s’agit juste d’une «reconduction tacite» des contrats par les deux parties…
Reste à savoir si les Marocains sont disposés à entendre cet argumentaire.
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