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Maroc : Un méga plan pour la souveraineté énergétique, avec l’appui de l’UE

Maroc : Un méga plan pour la souveraineté énergétique, avec l’appui de l’UE

Un secteur gazier doté d’installations dernier cri et surtout qui mettent le Maroc à l’abri dans cette conjoncture mondiale très tendue, c’est ce que promet la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali. Le royaume aura-t-il les moyens de sa politique ? En tout cas il est question de monter en gamme en gazoducs, ports, centres de stockage et de regazéification…

Le but est clairement affiché : Satisfaire les besoins des citoyens avec une énergie compétitive, mais aussi ceux du secteur industriel qui a le plus grand mal à trouver du gaz naturel sur le marché mondial lourdement impacté par la guerre en Ukraine.

La ministre ambitionne de monter sur place des unités de regazéification pour assurer la souveraineté énergétique en gaz naturel. La transformation locale du gaz naturel liquéfié (GNL), sur la terre ferme et l’espace maritime marocain, est une voie incontournable. Une centrale flottante et un terminal terrestre sont dans la tête des autorités marocaines rapporte ce lundi 18 avril TelQuel

Dans ce sens Leila Benali a invité les industriels à faire leurs évaluations économiques et financières pour s’accorder sur les choix les plus faciles à réaliser et rapidement. D’après l’Agence nationale des ports (ANP), les ports les mieux outillés pour réceptionner le GNL sont ceux de Mohammedia et Nador.

Mais la ministre veut aller au-delà en intégrant dans le dispositif d’autres ports parmi ceux qui parsèment les 3500 km de côtes ; les ports de Jorf, Tanger et Dakhla ont été mentionnés, ce dernier pourrait même devenir une cité industrielle verte.

On peut préparer quatre ports, pas uniquement pour recevoir du gaz naturel, mais également pour rendre possible, parallèlement, un développement intégré de la ville et de la région” a ajouté la ministre de la Transition énergétique.

Le royaume ambitionne de devenir un géant de l’hydrogène, projet pour lequel l’Union européenne est prête à miser très gros. Leila Benali martèle la portée de cette “infrastructure gazière du XXIe siècle” qui ouvre la voie du mix énergétique entre l’hydrogène et le gaz, comme cela se fait dans d’autres pays qui montent déjà à 30% d’hydrogène dans les gazoducs…

J’espère bien que tous ces projets pourront justifier leur durabilité économique”, a déclaré la ministre…

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