Le président américain, Joe Biden, a pris un sacré risque en mettant les pieds en Ukraine, un risque physique. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il n’y est resté que quelques heures. Bon, théoriquement la Russie n’est pas téméraire au point de porter atteinte à la sécurité de l’homme le plus puissant de la planète, mais avec Vladimir Poutine sait-on jamais. Surtout quand on apprend, sur CNN, que Moscou avait décidé de la jouer comme la Corée du Nord : Tester un missile balistique intercontinental le jour même de cette visite historique à Kiev.
Le président Biden est le tout premier depuis Abraham Lincoln à mettre les pieds sur un théâtre de guerre qui n’est pas régi par les forces américaines. Il fallait le faire, et ce d’autant plus que le Kremlin, qui n’a appris ce voyage que quelques heures avant, avait rétorqué à Washington qu’il s’apprêtait à procéder à un test de missile. Cela n’a pas empêché Biden d’y aller…
Des sources ont confié au média américain que ce tir avait finalement échoué pour des raisons qu’on ignore. Si effectivement cette affaire avait été un succès Poutine s’en serait sûrement vanté hier lors de son discours musclé contre l’Ukraine et ses soutiens occidentaux.
A noter que ce type d’exercice est habituel pour Moscou, en effet en avril 2022, quelques semaines après l’invasion de l’Ukraine, la Russie avait effectué un tir expérimental du RS-28 Sarmat, un missile thermonucléaire intercontinental dévastateur. Poutine disait alors de lui que c’est “c’est une arme unique qui va renforcer le potentiel militaire de nos forces armées, qui assurera la sécurité de la Russie face aux menaces extérieures et qui fera réfléchir à deux fois ceux qui essayent de menacer notre pays avec une rhétorique déchaînée et agressive“…
Le maître du Kremlin est toujours dans la même logique, renforcée par le sentiment paranoïaque que tout l’Occident se ligue pour détruire totalement son pays. Pourtant Biden répète que les USA et ses alliés ne cherchent pas à “écraser” la Russie, mais juste à donner à l’Ukraine les moyens de gagner sa guerre. Maintenant que Poutine est sorti du traité New Start qui lui liait – un peu – les mains, rien ne l’empêche de balancer ce qu’il veut dans le ciel. Enfin théoriquement…
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