Les prix du baril du pétrole sont guettés comme du lait sur le feu aux quatre coins du monde, et pour cause : Les pays producteurs sont ravis quand ça monte et les acheteurs font grise mine à chaque fois que ça flambe. Et bien le seuil des 100 dollars le baril ce n’est pas pour tout de suite, les cours ont même baissé, à la faveur de petites bonnes nouvelles sur le conflit entre la Russie et l’Ukraine ; par ailleurs les négociations autour du nucléaire iranien sont bien parties, dit-on…
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, livrable en avril, a reculé de 1,94% à 92,97 dollars. À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en mars a enregistré -2,02% à 90,81 dollars. On sort donc progressivement de la zone rouge, à mesure que la tension sur la frontière ukrainienne baisse ou au moins ne s’accentue pas et si l’Iran continue de négocier de bonne foi à Vienne avec la communauté internationale…
«Des informations selon lesquelles les États-Unis et l’Iran étaient sur le point de parvenir à un accord dans le cadre des négociations nucléaires» dégonflent la pression sur les marchés internationaux et tirent vers le bas les prix du pétrole, a indiqué un analyste cité par Algérie Eco ce vendredi 18 février.
De son côté le négociateur iranien avait déclaré mercredi 16 février 2022 que les pourparlers sur le nucléaire étaient «plus proches que jamais d’un accord“, ce qui profitera automatiquement à l’offre mondiale d’hydrocarbure.
«On espère beaucoup la conclusion d’un accord avec l’Iran car l’administration américaine voudrait vraiment faire baisser les prix du pétrole (…). Je pense qu’on est bien trop optimistes sur un accord et c’est notamment pour cela que le pétrole baisse“, a indiqué un autre analyste…
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