L’Algérie fait face au même problème que ses camarades de l’OPEP+ : Une fonte des cours du pétrole en dépit de tout ce qui a été tenté pour faire monter les prix, notamment la réduction de la production. Alger a décidé de remettre un tour de vis pour limiter la casse sur le marché du pétrole et peut-être relancer la demande…
Cela prendra la forme d’une baisse supplémentaire de la production, -20 000 barils par jour, dès le mois prochain. L’annonce a été faite hier lundi 3 juillet par le ministère de l’Énergie et des Mines. A noter que d’autres membres du club des producteurs de pétrole – l’Arabie saoudite et la Russie – ont déjà fait savoir qu’ils rogneront leur offre sur le marché mondial.
Le rabotage décidé par l’Algérie s’ajoute à celui d’avril dernier, 48 000 barils de moins par jour. Avec cette nouvelle réduction la production pétrolière locale pour le mois d’août 2023 tombera à 940 000 barils par jour, d’après les données livrées par le ministère de l’Énergie et des Mines.
Voilà, le pétrole paye moins bien ces derniers temps. C’est la soupe à la grimace chez les pays producteurs, évidemment les acheteurs exultent et en redemandent. Mais finalement c’est un mal pour un bien. En effet l’Algérie a pris le virage de la diversification de son économie pour sortir de la dépendance des recettes du pétrole. Partout dans le monde la course vers les énergies renouvelables s’accélère. Cette baisse de forme sur le marché des énergies fossiles incitera Alger à aller plus vite dans sa transition économique.
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