Monde

De grandes annonces depuis la Russie : le destin de l’Algérie va changer

De grandes annonces depuis la Russie : le destin de l’Algérie va changer

Comme tous les pays producteurs d’hydrocarbures et même ceux qui ne le sont pas l’Algérie aussi a sa petite idée sur un avenir sans énergies fossiles. Le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, présentement en Russie pour une visite officielle de 3 jours, a donné les grandes lignes de cette Révolution qui a déjà commencé…

Tebboune, qui a pris la parole ce mercredi 14 juin à l’ouverture du Forum économique algéro-russe à Moscou, a déclaré que son pays puise dans les recettes confortables du gaz et du pétrole pour diversifier l’économie. Il a mis en relief les divers secteurs dans lesquels l’Algérie mise pour se développer. Il a mis en avant le programme de relance économique multidimensionnel mis sur les rails pour corriger le tir après moult opportunités d’investissement ratées.

Le président algérien a évoqué les 1450 projets industriels en cours de concrétisation chez lui et vanté les exportations hors hydrocarbures, un volume de 7 milliards de dollars l’an dernier. Il a ajouté que l’objectif de 2023 est de les doubler quasiment, 13 milliards de dollars..

Les énergies renouvelables, l’agriculture, l’industrie manufacturière, le tourisme et les technologies de l’information et de la communication sont clairement dans le viseur des autorités pour changer le visage de l’Algérie et lui donner un destin autre que le tout hydrocarbures. Et afin que la dynamique prenne Tebboune a instauré un nouveau Code des investissements pour répondre aux doléances des opérateurs locaux et étrangers, avec notamment des avantages fiscaux sans précédent et un allègement des procédures administratives.

Ce chantier fait suite à la Loi sur les entreprises énergétiques étrangères que le président algérien a mise en place dès son arrivée, en 2019. Les résultats ont suivi immédiatement, avec une accélération des investissements étrangers dans les hydrocarbures. Il est maintenant question d’utiliser ce matelas de devises pour impulser le développement industriel du pays, un domaine dans lequel l’Algérie est très en retard. D’où le recours massif aux importations, une saignée pour les caisses publiques…

Reste à régler le problème des blocages de toutes sortes auxquels font face les projets d’investissement. Le chef de l’Etat est conscient de ce problème chronique et a donné des instructions dans ce sens. Des progrès ont été enregistrés mais pas suffisamment pour exploiter pleinement le gros potentiel du pays. Il faudra aller plus vite car de l’autre côté les clients du gaz algérien accélèrent le pas vers les énergies renouvelables

Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!

Commentaires

Haut