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France-CNews : Deux journalistes tunisiennes quittent le porte-voix du racisme et de la xénophobie, à quand Sonia Mabrouk?

France-CNews : Deux journalistes tunisiennes quittent le porte-voix du racisme et de la xénophobie, à quand Sonia Mabrouk?

CNews c’est la chaîne française d’où part le fiel du racisme et de la xénophobie qui infuse dans toute la société française. Et après le Rassemblement national (RN) de Marine Le Pen et Jordan Bardella fait le reste. C’est de cette chaîne qu’étaient partis les bruits funestes autour du match France-Tunisie. C’est cette chaîne qui a ébruité la rumeur ignoble et nauséabonde sur les punaises de lit qu’auraient introduites en France les migrants et les réfugiés. Un bruit colporté par le sinistre Pascal Praud, qui aurait mieux fait de continuer à nous régaler avec ses talents de journaliste sportif sur TF1. Cette chaîne est tellement efficace – dans le mauvais sens du terme – qu’elle souffle à l’oreille du président du groupe parlementaire de la droite – Les Républicains -, Olivier Marleix. Les journalistes tunisiennes Amani Oueslati et Achouak Hannachi ont dit Stop, elles en ont soupé, elles quittent le navire…

Elles ont annoncé leur départ. Le traitement très inégalitaire de l’actualité au Proche-Orient, suite à l’attaque perpétrée par le Hamas en Israël le 7 octobre 2023, est sans doute la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. La position des journalistes tunisiennes étaient devenue moralement et déontologiquement intenable. Elles en ont tiré les conséquences.

Mais au-delà de cette chaîne c’est tout un exécutif qui a pris fait et cause pour Israël, sans nuance et sans la moindre considération pour les éléments objectifs de ce conflit. Le climat en France est insoutenable et il n’y a plus aucune place pour l’objection, la réflexion profonde, les voix discordantes. Comment vont se dépatouiller Amani Oueslati et Achouak Hannachi dans une conjoncture aussi délétère ? Nul ne le sait. Ce qui est certain c’est qu’elles ont fait un premier pas salutaire, celui que leur dictent leur conscience et leur dignité de femme.

Ce qui est étrange c’est que cette chaîne fait partie du groupe Canal+, contrôlé par Vincent Bolloré, un redoutable homme d’affaires que les Africains connaissent très bien puisque c’est sur notre continent qu’il a fait une grosse partie de son immense fortune. Il faudra que les leaders africains aient le courage de le questionner sur ce poison destructeur qu’il diffuse en France…

En attendant tous les regards sont tournés vers une autre star de CNews, la journaliste tunisienne Sonia Mabrouk. Aux dernières nouvelles elle continue toujours de mener ses fameuses interviews, très courues par les hommes et femmes politiques de l’Hexagone. Sonia est même considérée par beaucoup de ses collègues comme la meilleure de sa catégorie (par exemple Léa Salamé l’a dit dans son émission sur France 2). Mais est-ce que cette gloire vaut des compromis et compromissions avec les horreurs que débite la chaîne d’Eric Zemmour ? Nous lui posons la question…

 

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