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France-Sondage : Macron et le CRIF ont gagné, 72% des citoyens ne veulent plus des manifs pro-palestiniennes

France-Sondage : Macron et le CRIF ont gagné, 72% des citoyens ne veulent plus des manifs pro-palestiniennes

Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) est à la fête. Le sondage qu’il a commandé auprès de l’Ifop dit que la majorité des Français continue d’avoir de la sympathie pour Israël, en dépit des crimes de guerre qu’il commet aveuglément et massivement sur les populations palestiniennes au nom de la vengeance…

Dans cette enquête publiée hier mercredi 6 décembre par Le Figaro on apprend que 62% des citoyens sondés sont d’avis que la liquidation du Hamas est justifiée. Par conséquent les milliers d’enfants et de femmes tués pour cette cause sont justifiés ? Il faut croire que oui. Il y a toujours 54% de Français qui pensent que la forme que prend la riposte israélienne après l’«acte terroriste» du 7 octobre dernier est tout à fait légitime.

28% des Français sondés prennent fait et cause pour l’Etat hébreu, contre seulement 10% pour l’Autorité palestinienne. A peine 3% ont clamé leur sympathie pour le Hamas. Mais il y a pire pour la cause palestinienne : 72% des sondés s’opposent à la poursuite des manifestations en France.

Plus grave encore : l’état d’esprit des Français, cette angoisse palpable quant à la transposition  des événements sanglants du Proche-Orient dans l’Hexagone. 65% des citoyens interrogés redoutent que «des actes comme ceux commis par le Hamas le 7 octobre» soient perpétrés en France. Par ailleurs plus de 7 sondés sur 10 (71%) pointent l’antisémitisme comme une «menace sérieuse pour les Français de confession juive mais également pour la société dans son ensemble».

Voilà, on en est là. Mais il fallait s’y attendre avec la prise de position très forte du président Emmanuel Macron le soir du 7 octobre, rompant avec les canons traditionnels de la diplomatie française. Une position réitérée cinq jours après et que même des ambassadeurs français ont dénoncée

Il fallait s’y attendre avec un Parlement qui refuse d’observer une minute de silence en hommage aux employés de l’ONU tombés à Gaza mais qui autorise que le film de l’attaque sanglante du 7 octobre soit diffusé dans une salle de l’Assemblée…

Il fallait s’y attendre avec une présidente du Parlement qui se rend en Israël mais boude ostensiblement les territoires palestiniens…

Il fallait s’y attendre avec un présentateur d’une grande chaîne d’information qui assume publiquement sa haine des Palestiniens

Il fallait s’y attendre avec une grande chaîne publique qui désavoue publiquement son journaliste juste pour avoir mis le porte-parole de l’armée israélienne devant ses contradictions…

Etc., Etc.

Le chef de l’Etat, conscient des risques de déflagration sur la cohésion nationale, a tenté de rééquilibrer en organisant une Conférence humanitaire internationale pour Gaza et en demandant dernièrement à Israël – à Dubaï en marge de la COP28 – de préciser ses objectifs militaires, de les limiter et surtout d’épargner les civils palestiniens. Mais Macron en a dit trop peu et de toute façon c’est trop tard. La manière dont sa table ronde a été reçue par les dirigeants arabes le démontre. Et ce sondage commandé par le CRIF lui rappelle que le mal est fait.

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