Après son installation à Médine, Asmâ connut les difficultés et la disette, elle n’avait de sources pour elle et sa petite famille, qu’un bout de terre qui leur avait été affecté par le Prophète, et où elle cultivait et récoltait des grains pour faire le pain et nourrir sa famille. La parcelle était éloignée de la ville et la navette la fatiguait, mais elle ne s’en plaignait pas, laissant la monture de son mari et la lui préparant pour ses déplacements avec le Prophète. La Prophète avait une affection particulière pour Asmâ. L’histoire raconte qu’il l’a prise sur sa monture, un jour alors qu’elle rentrait de son champ. Elle en était fière, mais aussi, gênée, surtout de la jalousie de son époux. Celui-ci balaya, alors, ses craintes en jurant : « Par Allâh ! Le fait que tu sois obligée de porter ce grain m’est plus pénible que de te voir partager la monture du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) »
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