Casablanca continue sa marche. La capitale économique du Maroc reste la première place financière du continent africain et gagne même 3 places à l’échelle de la planète, 54ème parmi 121 villes passées au crible. Rappelons que l’Indice des Centres financiers mondiaux se fonde sur 147 indicateurs transmis par des organismes de renom : la Banque mondiale, l’OCDE et les Nations Unies…
La qualité de l’environnement commercial local, le capital humain, les infrastructures et le développement du secteur financier font partie des critères pour établir ce classement. Et à ce jeu-là le Maroc est le plus fort en Afrique, surtout depuis que l’épée de Damoclès du GAFI (Groupe d’action financière) a été levée. En effet le royaume est officiellement sorti de la liste grise en février 2023. Un signal très positif en direction des investisseurs.
Rappelons que l’organisme intergouvernemental définit les normes mondiales pour combattre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, c’est donc lui qui attribue les brevets de satisfecit et les mauvais points, des mauvais points qui coûtent très cher en termes d’investissements. Johannesburg, le poumon de l’économie sud-africaine, a été plombé par son placement dans cette fameuse liste grise du GAFI…
Depuis que Johannesburg a été étiqueté par l’organisme de surveillance comme un mauvais élève pour le respect du cadre légal contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme les banques, institutions financières et investisseurs du monde entier se sont donné le mot. Les financiers se passionnent moins pour la métropole économique sud-africaine.
La ville a chuté lourdement dans l’Indice des Centres financiers mondiaux. Elle est passée de la 69ème position dans le monde à la 83ème. Une catastrophe pour l’Afrique du Sud, pourtant deuxième puissance économique du continent (derrière le Nigéria)…
A côté le Maroc rayonne, surfant sur la confiance qu’il inspire aux partenaires étrangers, aux investisseurs et aux institutions internationales. Le FMI vient de lui donner un coup de pouce de 1,3 milliard de dollars, qui s’ajoutent aux 5 milliards de dollars validés en un temps record en avril 2023 et aux 2,5 milliards collectés en mars de la même année lors d’un roadshow aux USA et au Royaume-Uni. Les affaires roulent pour Rabat.
A noter qu’à l’échelle de la planète New York garde son rang de première place financière mondiale, qu’elle a arrachée à Londres il y a cinq ans. La capitale britannique devra se contenter de la deuxième position, puis viennent Singapour et Hong Kong.
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
Commentaires