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Nouvelle-Zélande : La ministre de la Justice conduit après avoir bu, c’est l’accident…

Nouvelle-Zélande : La ministre de la Justice conduit après avoir bu, c’est l’accident…

La ministre de la Justice néo-zélandaise, Kiritapu Allan, 39 ans, démontre, une fois de plus, que la nature humaine reste ce qu’elle est, même chez les citoyens les plus vertueux et qu’on érige en modèles aux quatre coins de la planète. La dernière fois qu’on a parlé de la Nouvelle-Zélande c’était pour magnifier la leçon magistrale administrée par sa Première ministre, Jacinda Ardern, qui a démissionné à 42 ans parce qu’elle estime être allée au bout de ses idées. Cette fois c’est pour parler de la démission d’une ministre qui a pris le volant après avoir bu. Pire : elle est impliquée dans un accident de voiture…

Elle a rendu son tablier ce lundi 24 juillet après des tests qui ont établi qu’elle était en état d’ébriété. Elle a jugé que son maintien dans ses hautes fonctions était «intenable». Elle démissionne aussi de son poste de ministre en charge du Développement régional et de toutes ses autres fonctions dans l’équipe gouvernementale.

«Mes agissements d’hier montrent que je n’allais pas bien, je me suis laissée tomber, moi et mes collègues», a-t-elle reconnu publiquement. Elle a écrit sa démission avec «effet immédiat» et l’a transmise au Premier ministre Chris Hipkins.

Signalons que Kiritapu Allan a fait un accident sur Evans Bay Parade, à Wellington, la capitale de la Nouvelle-Zélande – difficile de planquer l’incident ! -, dans la nuit de dimanche à ce lundi 24 juillet, rapporte la chaîne américaine CNN. Elle est sous le coup d’une inculpation pour imprudence au volant et refus d’obtempérer, a fait savoir Chris Hipkins…

Il a ajouté que la police lui avait collé une contravention suite à un test d’alcoolémie qui a affiché un taux au-dessus du niveau toléré. Elle a été placée en garde à vue après le choc puis a été rapidement relâchée. Mais sa carrière politique est manifestement derrière elle.

Le Premier ministre est d’avis qu’elle ne peut plus siéger au gouvernement. «Il est également intenable qu’un ministre de la Justice soit accusé d’avoir commis des infractions pénales», a-t-il martelé. «Bien que ses actions présumées soient inexcusables, j’ai été informé qu’elle souffrait d’une détresse émotionnelle extrême au moment de l’incident», a-t-il argué.

A noter que le mois dernier l’ex-ministre de la Justice avait posté sur les réseaux sociaux qu’elle avait «frappé un mur», submergée par «des problèmes personnels, mais aussi d’autres choses extérieures, comme les cyclones qui ont eu un impact massif sur notre région tout entière».

Ce scandale n’arrange pas les affaires du successeur de Jacinda Ardern, en effet c’est la quatrième ministre qui largue le gouvernement de centre gauche en pleine tempête. Les élections générales sont prévues le 14 octobre prochain et les sondages prédisent une déroute pour la formation au pouvoir, le Parti travailliste et le triomphe du Parti national, l’opposition de centre-droit.

 

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