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Une excellente affaire pour le Kenya : il rejoint le cercle des premiers partenaires des Emirats arabes

Une excellente affaire pour le Kenya : il rejoint le cercle des premiers partenaires des Emirats arabes

Le président-businessman, William Rutto, enchaîne les succès à l’international. Après l’investissement de 4,48 milliards de dollars annoncé au Sommet mondial sur le climat, immédiatement suivi par les 620,7 millions de dollars injectés par le Japon, le Kenya et les Emirats arabes unis ont paraphé un accord de partenariat économique global (Comprehensive economic partnership agreement/CEPA) pour monter en puissance dans leurs échanges commerciaux. Cap sur la diversification en sortant du cadre des produits pétroliers, a indiqué le ministre émirati du Commerce extérieur, Thani Al Zeyoudi, le 23 février 2024…

Son homologue kényane, Rebecca Miano, est tout aussi enthousiaste ; elle est d’avis que cet accord dopera les exportations de son pays vers l’Asie et le Moyen-Orient et gonflera le flux des investissements. Les Emirats arabes font feu de tout bois en Afrique (en attendant l’entrée en scène du grand-frère, l’Arabie saoudite), au Maroc notamment. Il est maintenant question de s’implanter dans la “Corne de l’Afrique”, à commencer par la première économie d’Afrique de l’Est…

Rappelons que c’est ici, un pays dont 92% de l’électricité provient du renouvelable, que les Emirats arabes avaient annoncé un financement de 4,5 milliards de dollars, dans le cadre du premier Sommet africain sur le Climat. C’est donc un pays qui compte, qui pèse lourd.

«Les échanges commerciaux non pétroliers entre les Emirats arabes unis et le Kenya ont atteint 3,1 milliards de dollars en 2023, enregistrant ainsi une hausse de 26,4% par rapport à 2022. Nous allons maintenant chercher à nous développer dans des secteurs allant de la production alimentaire à l’exploitation minière en passant par la technologie et la logistique», a écrit le ministre émirati dans un message posté sur le réseau social X (ex-Twitter),

La ministre kényane du Commerce a embrayé en ces termes : l’accord de partenariat économique global scellé avec les Emirats arabes unis «permettra aux exportations kényanes d’atteindre d’importants marchés en Asie et au Moyen-Orient», tout en «stimulant les flux d’investissement qui développeront davantage nos capacités nationales».

Abu Dhabi a décidé d’ouvrir ses horizons pour préparer l’après-pétrole. C’est dans ce sens qu’il a signé une kyrielle d’accords de partenariat économique globaux avec Israël, la Turquie, l’Inde, l’Indonésie, l’île Maurice, etc. Le Kenya, qui s’est mis en ordre de marche avec des réformes très audacieuses pour tonifier son économie, devait forcément finir par taper dans l’oeil des Emiratis. Nairobi, qui a déjà un statut de puissance régionale et encore plus depuis qu’il a initié la création d’un marché boursier est-africain, a de bonnes raisons de voir l’avenir en rose.

 

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