Kamel Ghribi, Président du ténor européen San Donato et de GKSD Investment Holding, s’est exprimé sur l’un des problèmes les plus épineux du moment : la migration illégale. Il a évoqué ce fléau des temps modernes qui part de sa terre natale, Sfax, pour tourmenter sa terre d’accueil, l’Italie et toute l’Europe derrière. “Regarder et écouter ce qui se passe à Sfax me rend très triste car j’y ai mes racines. J’ai toujours considéré la mer Méditerranée comme un pont naturel vers l’Europe, un échange culturel visant à comprendre ce qui est différent et pourquoi” a posté l’homme d’affaires sur Instagram …
“La mer ne doit pas devenir une route de mort mais un chemin conscient et responsable vers la dignité, droit de tout être humain. Nous n’avons pas besoin de héros mais d’actions humaines conscientes, responsables mais surtout concrètes. En ce sens, le travail réalisé par le gouvernement Meloni et la présidente du Conseil est vraiment excellent et nous devons toujours tenir compte du fait que nous traitons d’une question d’époque“, a ajouté celui qui bâtit des routes entre les deux rives de la Méditerranée, entre l’Europe, l’Afrique et le monde.
Voilà comment l’entrepreneur à succès voit les choses pour sortir par le haut de cette affaire, pour le bien de tous : «Je pense que la collaboration avec ma Tunisie bien-aimée doit être poursuivie et renforcée. Il n’y a pas de voies différentes vers la collaboration. Par ailleurs, il faut rendre hommage au gouvernement tunisien qui met tout en œuvre pour gérer l’entrée massive en Tunisie de migrants subsahariens et la pression sur les côtes pour leur départ vers l’Europe. C’est une tâche difficile et fatigante confiée à une jeune démocratie qu’il faut soutenir“…
Est-ce que l’Union européenne et la Tunisie en prennent le chemin ? L’accord paraphé à Tunis le 16 juillet dernier le laisse penser. Il a été convenu de mettre sur la table quelque 126 millions d’euros pour aider les autorités tunisiennes à faire face à leurs obligations dans le combat contre le sordide trafic humain sur lequel prospèrent des réseaux très bien structurés. Mais jusqu’ici aucun euro n’a été décaissé, les Européens devraient peut-être commencer par ça s’ils veulent des résultats tangibles et rapidement.
Les partenaires historiques de la Tunisie n’ignorent pas ses difficultés économiques et sociales criantes depuis la dite Révolution. Il y a urgence à hâter le pas, à agir concrètement pour épauler Tunis. Des dizaines de milliers de vies et l’avenir de deux continents en dépendent…
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