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Maroc : Après les 2,5 milliards de dollars Rabat demande 5 milliards au FMI, et il les aura

Maroc : Après les 2,5 milliards de dollars Rabat demande 5 milliards au FMI, et il les aura

Débarrassé du boulet du GAFI (Groupe d’action financière) le Maroc fait feu de tout bois. Après le roadshow à succès aux USA et au Royaume-Uni, couronné par une levée de fonds de 2,5 milliards de dollars, le royaume reprend langue avec le FMI. Cette fois il est question d’une ligne de crédit modulable de 5 milliards de dollars…

On a appris que cette requête a été parrainée en personne par la directrice générale de l’institution financière, Kristalina Georgieva. Autant dire que l’affaire est très bien engagée. Rappelons que c’est le même FMI qui avait congratulé Rabat pour ses excellents résultats sur le front social, lesquels ont évité au pays bien des déboires. Par ailleurs s’endetter pour investir, réformer et relancer l’économie les bailleurs aiment ça. Alors il n’y a aucune raison de ne pas ouvrir les cordons de la bourse.

A noter que le conseil d’administration du FMI s’est vite mis au travail, dès hier lundi 6 mars, pour étudier les doléances du Maroc. «Un accord biennal au titre de la ligne de crédit modulable (LCM) avec le FMI, pour un montant équivalent à 3,7 262 milliards de DTS (environ 417 % de la quote-part du Maroc, soit 5 milliards de dollars)», est sur la table, précise le communiqué de l’institution de Bretton Woods rapporté par Le 360.

«Compte tenu de la solidité des cadres de politique économique et du bilan du Maroc, la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, a l’intention de recommander l’approbation d’un accord au titre de la ligne de crédit modulable en faveur du Maroc lorsque le conseil d’administration du FMI se réunira de nouveau dans les prochaines semaines pour prendre une décision»,  indique la même source…

Et même mieux : «Le FMI est disposé à continuer d’aider le Maroc à faire face aux risques découlant d’une conjoncture mondiale très incertaine».

A souligner que l’institution a mis en place une ligne de crédit pour épauler les pays face aux chocs exogènes. Les seules exigences pour prétendre à ces fonds c’est une politique économique crédible et de bons résultats dans quelques secteurs clés de l’économie. Ce dispositif, moins contraignant et moins onéreux que les prêts classiques, facilite grandement les choses aux pays éligibles.

Pour rappel le gouverneur de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, avait affirmé lors du dernier Conseil de la Banque centrale qu’une ligne de crédit modulable avec le FMI est envisageable dès mars 2023 si le Maroc sort de la liste grise du GAFI. L’enchaînement très rapide des événements lui donne raison…

 

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