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USA : Biden devient un problème pour la première puissance mondiale, il a encore gaffé et pas peu

USA : Biden devient un problème pour la première puissance mondiale, il a encore gaffé et pas peu

 

Les gaffes, bévues et confusions terribles du président américain, Joe Biden, sont récurrentes et le rythme s’accélère. Son challenger républicain, l’ex-président Donald Trump, avait utilisé ces munitions lors de la présidentielle de 2020. Depuis Biden les collectionne. Fâcheux quand on est à la tête de la première puissance mondiale, dans tous les domaines et qu’on aspire à rempiler à l’élection de 2024, à 81 ans. Le président qu’on a vu à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU n’avait pas la forme des grands jours, enchaînant les incohérences et sorties de route dans ses propos. Le démocrate a offert d’autres armes au camp adverse hier jeudi 21 septembre en magnifiant la trajectoire du «Congressional Black Caucus»… alors qu’il s’exprimait devant le Congressional Hispanic Caucus.

Et à aucun moment le président Biden n’a stoppé son allocution pour rectifier le tir. Mais pour cela encore faut-il qu’il se rendre compte de l’énorme boulette qu’il a commise. Donc il a continué son discours comme si de rien n’était. Les républicains, qui s’apprêtent à le torturer sur le vote du Budget – exactement comme l’an dernier et tous les autres -, n’en ont pas loupé une miette.

Rappelons que la semaine dernière Biden avait mis son camp dans un grand embarras en déclarant que les employés afro-américains et hispaniques n’ont pas de «diplômes d’études secondaires (…). Nous avons constaté des niveaux de chômage record, en particulier chez les travailleurs et les anciens combattants afro-américains et hispaniques, vous savez, les travailleurs sans diplôme d’études secondaires», avait-il lâché…

Comme gaffe on peut difficilement faire pire, surtout quand on sait que la grande majorité des noirs et hispaniques votent démocrate. Biden continue de soutenir mordicus que son âge n’est pas un problème et qu’il est parfaitement outillé pour le job, certificat médical à l’appui. Mais le fait est que la cadence de ses écarts inquiète. Même ses électeurs sont d’avis – disent les sondages – que son grand âge est un gros handicap et qu’il devrait s’effacer pour le prochain scrutin.

Mais qui mettre à sa place ? La vice-présidente Kamala Harris aurait pu faire l’affaire, sauf que Biden n’a pas voulu s’écarter à temps pour la laisser passer. A quelques encablures de l’élection – novembre 2024 – c’est trop tard pour tout chambouler et reprogrammer la lourde machine électorale. Donc ce sera Biden, contre vents et marrées…

Le même qui s’est complètement égaré le 10 septembre 2023, dans une allocution publique, obligeant sa porte-parole à abréger le discours. Avant ça, le 1er juin dernier dans le Colorado, il avait chuté lourdement après s’être adressé à l’assistance. Un enchaînement d’événements dont le candidat n’avait pas besoin, lui qui traîne les casseroles judiciaires de son fils, Hunter Biden, au point que le chef républicain de la Chambre des représentants a déclenché une procédure de destitution.

Bon, il n’y a aucune chance que le président soit éjecté, ça ne passera pas la barrière du Sénat où les démocrates sont majoritaires. Mais les dégâts politiques causés par les ennuis du fils du président pèseront lourd et risquent de polluer sa campagne électorale, et bien après s’il remporte le scrutin…

Biden se dit certainement que Trump est plus mal loti que lui, avec sa pléthore de déboires judiciaires et qu’après tout il n’y a pas le feu au lac. Mais le pire ennemi du président sera son âge, sa santé physique et mentale. Le plus vieux président américain de tous les temps aura 82 ans le jour de son investiture, s’il triomphe l’an prochain et 86 ans quand il achèvera son second mandat. C’est beaucoup, beaucoup trop.

 

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