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Maroc : la Banque mondiale confirme, la croissance va presque tripler en 2023

Maroc : la Banque mondiale confirme, la croissance va presque tripler en 2023

A en croire le dernier rapport de la Banque mondiale (BM) le Maroc a dépassé la zone de turbulence. Certes le royaume ne va pas à court terme retrouver le niveau stratosphérique de la croissance de 2021, mais le pays en prend le chemin avec les prévisions pour 2023. Javier Diaz Cassou, économiste senior principal à la BM au Maroc, a évoqué les grandes lignes du rapport sur le suivi de la situation économique Hiver 2022-2023…

«Le Maroc face aux chocs d’offres», c’est le thème de la table ronde qui a réuni du beau monde, dont Jesko Hentschel, directeur pays de la BM pour le Maghreb et Malte. M. Diaz Cassou est revenu sur le taux de croissance de 3,1% prédit au Maroc cette année, presque le triple du taux de 2022, à peine 1,2%. Il a ajouté que la dynamique de cette année sera impulsée par le sursaut du secteur primaire.

L’économiste senior principal à la BM a rappelé que le Maroc s’est remis de manière spectaculaire de la crise consécutive à la pandémie du Coronavirus mais que tout de suite après il a encaissé des coups rudes tels que la «grave sécheresse couplée à la flambée des prix des matières premières qui ont nourri l’inflation», rapporte Aujourd’hui Le Maroc ce 15 février.

Pour autant le danger n’est pas encore tout à fait écarté du fait de la conjoncture mondiale très tendue, notamment la guerre en Ukraine, la mauvaise santé des principaux partenaires commerciaux de la zone euro et les dégâts du réchauffement climatique que le Maroc paye cher déjà.

A souligner également le déficit de la balance courante, qui est passé de 2,3 à 4,1% du PIB. Et comme presque partout sur la planète le conflit entre la Russie et l’Ukraine, qui a impacté les chaînes d’approvisionnement mondiales, a provoqué une poussée inflation rarement vue ces dernières décennies. Au Maroc l’inflation annuelle est montée jusqu’à 8,3% à la fin 2022…

Mais le volontarisme des pouvoirs publics commence à agir sur le pouvoir d’achat, avec une amorce de repli des prix. Ajoutée aux mesures sociales très énergétiques et au gros financement affecté à l’investissement public la trajectoire du royaume sera toute autre cette année.

 

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